Qui ne connait pas cette médecine traditionnelle Ayurvédique ?
Il y a trois types de constitutions en Ayurveda.
Profil ayurvédique Kapha
Kapha signifie en sanskrit « ce qui lie les choses entre elles ». Cela peut se traduire par adhésion. Il est le dosha qui garantit à notre corps substance et unité. Il agit également comme un contenant pour les autres doshas Pitta et Vata. Cela se traduit par la cohésion et l’adhérence de nos différents « êtres ». Sur le plan psychique, kapha va « boooster » une force de sentiments afin de faire face à l’âpreté de la vie tels que l’amour, l’empathie, la compassion, le pardon et l’humilité.
Les caractéristiques du dosha Kapha
Ses principales qualités sont : la lourdeur, le dense, le statique, le froid, le lent et le mou.
Dans le corps, il se situe dans la partie haute du corps. C’est à dire le torse, la tête, le nez, la gorge et la langue. Mais il se trouve aussi dans les organes que sont le pancréas, l’estomac et de façon plus générale dans la graisse corporelle.
Kapha est le dosha du goût. Son organe sensoriel est la langue. C’est l’eau (Jala) du kapha qui produit la salive nécessaire à notre perception du gout. L’humidité ainsi produite à l’intérieur de notre bouche stimule une sensibilité, affectant nos souvenirs et peut être générateur de nostalgie.
Ayurvéda : généralités
Les bienfaits sont nombreux, sur le système digestif, grâce à la détox. En maitrisant les cinq éléments et la respiration, en facilitant le processus de digestion et la capacité à éliminer les toxines. Pour l’élimination des toxines, les praticiens agissent à partir de plusieurs outils tels que le yoga, la relaxation, des massages ayurvédiques, qui permettent de rééquilibrer le corps et l’esprit. La médecine ayurvédique a une vision holistique de l’être humain. Associer les thérapies ayurvédiques à une diététique et une meilleure hygiène de vie.
A titre d’exemple, le massage ayurvédique va agir profondément sur notre vitalité, nos humeurs, équilibrer système nerveux et endocrinien, libérant même des mémoires du passé. Les soins ayurvédiques agissent en profondeur sur le métabolisme de chaque individu. En associant pratiques, massages et remèdes de sa pharmacopée, cela permet d’équilibrer les 5 éléments, ainsi que nos chakras, mot sanskrit, passé dans le langage commun.
La médecine traditionnelle indienne est assurément la plus ancienne des médecines traditionnelles connues.
Au-delà de ses effets thérapeutiques, c’est également à un véritable art de vivre auquel elle nous convie. Une praticienne témoigne que les indiens anciens pratiquaient déjà des cures ayurvédiques, connaissant très bien le système nerveux, la prise du pouls, les méridiens énergétiques quelques millénaires avant l’occident.
A l’heure de la biomédecine, la médecine indienne continue à nous émerveiller par l’efficacité de ses plantes médicinales, sa connaissance du souffle et du prâna, la maitrise des nutriments afin de mieux évacuer les toxines. Elle est source, depuis longtemps, de guérison et de longévité. Hôpitaux et dispensaires indiens ont conservé soins corporels, régime alimentaire et détoxification à travers l’infusion à base de plantes. Aider la personne à guérir en intégrant sa globalité, l’aider à retrouver appétit et énergie vitale.
Approches multiples – Profil ayurvédique Kapha
L’aliment est un élément majeur comme dans la médecine chinoise ou certaines médecines alternatives. Des produits comme le curcuma, le sésame et autres épices, comme au sri Lanka, sont des aliments clés pour retrouver l’appétit, stimuler les sucs digestifs, équilibrer le système nerveux.
La base du savoir des Vedas ou parole sacrée des brahmanes va à la racine du « vrai » savoir, avant les doctrines ou toute approche mentale, c’est aussi ça comprendre la culture indienne.
En tant que médecine holistique, l’Ayurveda associe pratique du yoga, masser avec de l’huile chaude et/ou huile de sésame, pratique de rituels de purification et désintoxication, permettant d’éliminer la constipation, si souvent présente dans nos sociétés. Elle est source de nettoyage lymphatique, rajeunissement et renforcement immunitaire.
Et en Occident ?
Tous ces paramètres vitaux sont pris en charge, en occident, par la naturopathie, conjuguant respiration, phytothérapie, réflexologie et alimentation. Il n’est pas rare dans des revues telles Science et Vie d’avoir des articles nous familiarisant avec les notions d’une thérapie ou des thérapies mettant l’accent sur le style de vie réformé, la suppression des produits laitiers, l’importance du surpoids et la perte de poids. L’aspect nutritionniste prend beaucoup d’ampleur également, mettant l’accent sur l’importance des fruits et légumes afin de prendre soin de ses intestins et sa sphère abdominale. Son apparence, avec un ventre plat est prédominante face à l’épidémie d’obésité de nos pays riches.
Ces médecines douces ont prises des proportions considérables depuis ces dernières années.
Les occidentaux ou plutôt la société occidentale comprennent peu à peu l’importance de prendre un l’individu dans sa globalité.
Ainsi, certains « nouveaux » thérapeutes mettent l’accent sur l’importance de cultiver la sérénité, d’être attentif à ce que vous mangez, bien digérer, nettoyer son estomac, son intestin et son côlon. Par l’élimination des toxines, on stimule le système digestif et le système immunitaire.
L’approche hindoue permet une connaissance « pointue » du corps humain, de son fonctionnement physiologique et biologique.
Les tenants de la médecine traditionnelle chinoise ont une très grande maitrise également en termes de santé holistique. On retrouve la mesure de la circulation sanguine, la mesure des paramètres biologiques, des plantes toniques et autres infusions.
Nous retrouvons certaines de ces approches adaptées à des instituts de bien être : modela, gommage, massage indien ou du cuir chevelu et autres cours de yoga, agissant sur les fluides de notre corps.
Aux naturopathes le soin de travailler sur les habitudes alimentaires, la diète.
Faire une cure, tel le jeûne, pour relancer ses fonctions vitales est la base de savoirs millénaires. Les nouvelles nourritures ne sont pas adaptées à notre santé. Même l’organisation mondiale de la santé déclare que bien être et santé ne sont générés par des produits pharmaceutiques. Malheureusement, le lobbying a créé un modèle dominant. C’est ainsi que stress et maladies nerveuses ont explosé depuis une trentaine d’années.
L’impact sur le grand public
Le grand public est plus sensible à la nutrition, aux compléments alimentaires, à la diététique chinoise, aux divers apports nutritionnels, au Reiki, à la réflexologie plantaire, à l’acupuncture. On voit fleurir des formations massages, de l’activité physique issue de divers yogas, La naturopathie holistique parie sur l’équilibre physique et émotionnel. Peu à peu, certains s’occupent plus de leur être intérieur, délaissant les remèdes et drogues conventionnelles.
Une grande priorité, surtout féminine est centrée sur le fait de mincir. La minceur devient la norme, la chasse à la cellulite, une priorité. La chasse aux calories, la maîtrise des glucides et des lipides deviennent des notions familières. En évitant les corps gras (laitages, charcuteries…), en misant sur des préparations fait main, on a un impact, tant sur des ballonnements que sur notre santé émotionnelle. Les préparations végétales ont le vent en poupe et même le savon naturel et le shampoing intègrent le large arsenal du mieux-être.